Aller au contenu

Pourquoi ce répertoire cartographique en ligne ?

Les violences sexistes et sexuelles représentent un enjeu de santé publique majeur du fait de leur ampleur et leurs répercussions sur les victimes et leur entourage au plan sanitaire, somatique et psychique, mais aussi socio-économique, judiciaire… Face à ce fléau, l’État a renouvelé son engagement à prévenir les violences et à protéger les victimes au travers d’un plan d’actions ambitieux, issu du Grenelle contre les violences conjugales, organisé en 2019.

Dans ce cadre, l’Agence Régionale de Santé de Bretagne (ARS) et la Préfecture de Région – Direction Régionale aux Droits des Femmes et à l’Égalité (DRDFE) ont convenu d’œuvrer ensemble à la mise à disposition des professionnels intervenant dans la prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles d’un répertoire cartographique en ligne et de confier sa réalisation à l’Observatoire Régional de la Santé de Bretagne (ORS). Il a pour objectif d’améliorer la visibilité au niveau territorial des différents acteurs intervenant dans la prise en charge des personnes victimes de violences, de leur faciliter un exercice coordonné pour une prise en charge la plus efficiente possible des victimes.

Il s’agit d’un outil dynamique d’aide à l’orientation des victimes vers les structures appropriées en fonction de leurs besoins : soins, dépôt de plainte, consultation médico-légale, accompagnement psychologique et social, logement…

Quelques chiffres sur les violences en France et en Bretagne

En France... (1)

295 000 victimes
de violences conjugales

dont 213 000
femmes majeures
72 %

déclarent avoir été victimes de violences physiques et/ou sexuelles par leur conjoint ou ex-conjoint
sur une année, en 2011-2018 (1)

7 sur 10

déclarent avoir subi des faits répétés

8 sur 10

déclarent avoir été aussi soumises
à des atteintes psychologiques et/ou des agressions verbales

18-pour-cent

18 % des victimes
ont déposé plainte

soit moins d’1 victime sur 5

MOITIE

Plus de la moitié
n’a effectué aucune démarche

alors même que les préjudices
et dommages sur leur vie quotidienne et professionnelle
ainsi que les répercussions psychologiques, sont nombreuses
(61 % des victimes de violences répétées les jugent « plutôt voire
très importantes »)

En Bretagne

En 2022 (2)

118 femmes tuées

par leur partenaire de vie ou
ex-partenaire, soit une femme
tous les 3 jours. Un tiers d’entre elles avaient subi au moins une forme
de violences antérieures.
-3 % par rapport à 2021 (n=122)

27 hommes victimes

d’homicide par leur partenaire
de vie ou ex-partenaire.
+29 % par rapport à 2021 (n=21)

12 enfants tués

par un de leur parent dans
un contexte de violences
au sein du couple.
-14 % par rapport à 2021 (n=14)

... En Bretagne (2, 3)

En Bretagne, comme au niveau national, le nombre de personnes victimes de violences intra-familiales continue à augmenter.

a

7 179 crimes et délits

enregistrés en 2022 contre 6 018 en 2021, soit une hausse de 19,3 %

dont 4 072 crimes et délits au titre de violences sexuelles (viols, tentatives de viols, autres agressions sexuelles)

enregistrés en 2022 contre 3 645 en 2021, soit une hausse de 11,7 %

8 féminicides

en 2022, contre 5 en 2021